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Médicaments : une aide d’urgence de l’Etat pour les grossistes-répartiteurs

Un peu plus de trente millions d’euros ont été dégagés par l’Etat pour les grossistes-répartiteurs au 30 septembre 2020. Objectif : compenser une baisse des ressources de 33,5 millions d’euros enregistrée entre avril et juin 2020.

Un arrêté ministériel en date du 14 septembre 2020 (publié au Journal Officiel le 17 septembre) a entériné une aide d’un peu plus de trente millions d’euros en faveur des grossistes-répartiteurs, versée à compter du 30 septembre 2020. Elle est venue soutenir un secteur qui a subi un manque à gagner estimé à 33,5 millions d’euros entre les mois d’avril et de juin 2020, en raison de la crise du Covid-19.

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L’aide financière s’est étalée sur quatre mois. Deux tranches de rémunération ont été créées, contre une auparavant (de 0 à 571,05 euros en prix fabricant hors taxes et au-delà de 571,05 euros, à marge zéro). Le taux de marge s’est vu relever de 6,68% à 7,53%, pour un plafond passé de 30,06 à 43 euros. La rémunération « plancher » est, quant à elle, restée fixée à 30 centimes d’euro.

Appel à la vigilance sur la gestion des stocks

Cette revalorisation des marges grossiste sur les médicaments remboursables s’est opérée en deux temps : une augmentation, d’abord, au 30 septembre, puis une baisse au 1er février 2021, de façon à ramener la marge légèrement au-dessus de son niveau d’alors.

A l’époque, le président de la FSPF, Philippe Besset, a tenu à préciser que si « les prix de vente au public et les tarifs de remboursement augmenteront en conséquence », ces modifications « n’auront donc pas d’impact sur la marge des officines ». La Fédération, qui donnait alors des exemples pour illustrer le mécanisme mis en place à compter de fin septembre, invitait toutefois ses membres à « être vigilants » dans la gestion de leurs stocks.

La Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique soulignait que « si cette mesure témoigne de l’écoute du gouvernement vis-à-vis de la profession, elle ne suffira pas à rétablir son équilibre économique ». La situation ne faisait en outre « qu’empirer », avec une perte d’exploitation mesurée à 65 millions d’euros en 2019. Elle voyait dans la hausse des marges un « bon début » et comptait toujours sur une réforme en profondeur de la marge tout en espérant faire entendre ses propositions avant fin 2020.

Il a été convenu que l’aide de 30 millions d’euros serait reconduite pour 2021, sur douze mois cette fois. La marge fera alors l’objet d’un second aménagement : de 0 à 468,97 euros en prix fabricant hors taxes avec une marge à 6,93%, pour un minimum de 30 centimes d’euro et un nouveau plafond de 32,50 euros (zéro au-delà de 468,97 euros).

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